The fatty acid ethyl esters (FAEE) hair test: emerging technology for the diagnosis of fetal alcohol spectrum disorders (FASD)

Dosages des esters éthyliques d'acides gras (FAEE) dans les cheveux: une nouvelle aide pour le diagnostic du syndrome d'alcoolisme fœtal

¹ Division of Clinical Pharmacology and Toxicology, The Hospital for Sick Children, 555 University Avenue, Toronto, M5G 1X8 Ontario, Canada
² Institute of Legal Medicine, University Hospital Charité, Hittorfstr. 18, 14195 Berlin, Germany

Corresponding author: gkoren@sickkids.ca

Received: 25 September 2008

Abstract

Aim: Fetal alcohol spectrum disorder (FASD) is the most prevalent cause of neurocognitive handicap among North American children. A serious challenge in the diagnosis of FASD is the need to document excessive maternal drinking during pregnancy, however maternal self-report is often unreliable creating a need for an objective biomarker. Methodology: Testing for xenobiotics in hair has been gaining popularity in recent years as a screening method for drug use because of its unique advantage of being non-invasive and providing a stable, long-term record of past and or chronic drug exposure. The recent advent of a hair test to measure excessive alcohol use, the FAEE hair test, has opened the door to exploring its use as a new diagnostic tool for FASD. The current article briefly reviews recent advances in research involving the FAEE hair test in this context. Conclusion: Recent advances in research involving the FAEE hair test suggest that FAEE hair analysis may be a powerful tool in detecting heavy alcohol use in the perinatal period and in FASD diagnosis.

Résumé

Objectif : Le syndrome d'alcoolisation fœtal (SAF) est en Amérique du Nord la première cause de handicaps neuro-cognitifs chez l'enfant. Quantifier la consommation excessive pendant la grossesse apparaît crucial pour le diagnostic du SAF, cependant l'information fournie par la mère elle-même apparaît souvent peu fiable, et rend nécessaire le recours à un marqueur biologique fiable. Méthodes : La recherche de xénobiotiques dans les cheveux s'est généralisée, ces dernières années, pour détecter l'usage de produits toxiques : elle présente l'avantage de ne pas être traumatique, tout en informant de façon continue, sur de longues périodes quant à l'exposition passée ou chronique à des xénobiotiques. L'arrivée récente d'un test capillaire pour évaluer la consommation excessive d'alcool – recherche et dosage des FAAE – a posé la question de son utilisation comme nouvel outil de diagnostic du SAF. Le présent article passe en revue les avancées récentes concernant l'utilisation du test FAAE dans ce contexte. Conclusion : Les recherches relatives au test FAAE montrent que l'analyse des cheveux par ce test peut se révéler un outil puissant pour détecter la consommation d'alcool à hautes doses en période prénatale, et peut être utilisé pour le dépistage du SAF.