Numéro |
Ann Toxicol Anal
Volume 22, Numéro 1, 2010
|
|
---|---|---|
Page(s) | 27 - 31 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ata/2010008 | |
Publié en ligne | 7 avril 2010 |
Article original
Statut de la caféine dans le dopage: évaluation des concentrations urinaires chez un groupe de footballeurs algériens
Status of caffeine in doping: evaluation of the urinary rates in a group of Algerian football players
Laboratoire de Biologie-Toxicologie, Établissement Hospitalier Spécialisé
Ait Idir, boulevard Abderrezak
Hahad, Alger,
Algeria
* Correspondance : Lamine Redouane Mekacher,
red_onex82@hotmail.com
Reçu :
29
Janvier
2010
Accepté :
5
Mars
2010
Objectifs : Situer les concentrations urinaires en caféine au regard du seuil proposé par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) avant son introduction dans le programme de surveillance en 2004. Matériel et méthodes : Cette évaluation est réalisée sur soixante sujets footballeurs algériens par dosage immuno-enzymatique en phase homogène. Résultats : Les concentrations en caféine retrouvées chez le groupe étudié n’excédent pas 9 μg/mL, valeurs inférieures au seuil de 12 μg/mL proposé par l’AMA avant 2004, avec une moyenne de 1,89 μg/mL. Conclusion : L’évaluation a permis de situer des concentrations urinaires inférieures au seuil de l’AMA donc la réintroduction de la caféine sur la liste des interdictions avec un seuil est souhaitable d’autant plus qu’il s’agit d’un stimulant qui ne serait interdit qu’en compétition, il suffirait alors d’en limiter la consommation durant cette période.
Abstract
Objectives: To locate the urinary caffeine rates taking into consideration the threshold suggested by the World against doping Agency (WADA) before it is introduced into the monitoring program in 2004. Materials and methods: This evaluation is carried out on sixty Algerian football players by immuno-enzymatic proportioning in homogeneous phase. Results: Caffeine concentrations found in the group studied does not exceed 9 μg/mL rates lower than the threshold of 12 μg/mL suggested by the AMA before 2004, with an average of 1,89 μg/mL. Conclusion: The evaluation made it possible to locate urinary rates lower than the threshold suggested by the WADA. So including again caffeine in the list of prohibitions with a threshold is desirable mainly as it is about a stimulant which would be prohibited only in competition, it would be enough then to limit its consumption during this period
Mots clés : Caféine / dopage / programme de surveillance de l’AMA
Key words: Caffeine / doping / monitoring program of WADA
© Société Française de Toxicologie Analytique 2010