Numéro |
Ann Toxicol Anal
Volume 17, Numéro 4, 2005
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Page(s) | 221 - 228 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/ata:2005003 | |
Publié en ligne | 7 février 2008 |
Dosage de la cocaïne et de ses metabolites dans les cheveux, la salive et les urines
Analysis of cocaine and metabolites in hair, oral fluid and urine
1
Immunalysis Corporation, 829 Towne Center Drive, Pomona, CA 91767, USA
2
LabOne, Salt Lake City, Hayes Building, Unit C, 2282 South Presidents
Drive, West Valley City, UT 84120, USA
3
Redwood Toxicology Laboratory, 3650 Westwind Boulevard, Santa Rosa, CA 95403, USA
Auteur de correspondance : cmoore@immunalysis.com
Reçu :
7
Novembre
2005
Accepté :
17
Décembre
2005
Des révisions proposées aux directives fédérales incluant l'utilisation potentielle des cheveux, de la salive ainsi que des urines pour le dépistage des conduites addictives en entreprise ont été publiées en 2004. Cette étude a été conçue pour déterminer le taux de positivité de différents types d'échantillons, dans une population toxicomane et dans une autre niant sa consommation de cocaïne. Cette étude a été menée sur 200 sujets, la moitié admettant une consommation de cocaïne, l'autre moitié la niant. Chaque sujet a donné un échantillon d'urine, de salive et de cheveux prélevés au moment de l'entrevue. Pour chaque sujet, des informations sur leur consommation de stupéfiants, incluant le moment de la dernière prise et la fréquence de consommation, leur appartenance ethnique, leur âge, leur sexe et la couleur de leurs cheveux ont été enregistrés. Les échantillons ont été analysés pour la cocaïne et/ou ses metabolites selon la matrice. Les résultats sont présentés ci-dessous. Les cheveux ont identifié le plus grand nombre de toxicomânes dans les deux populations. La salive et les urines ont donné des taux de détection similaires dans les deux populations, avec une meilleure détection dans la salive pour la population se disant saine et une meilleure détection dans les urines pour la population s'admettant consommatrice de cocaïne. C'est la première étude où des cheveux, de la salive et des urines ont été collectés simultanément sur une population toxicomane. Le cheveu est la matrice la plus appropriée pour identifier des consommateurs de cocaïne.
Abstract
Proposed revisions to the Federal guidelines, which include the potential use of hair and oral fluid, as well as urine, for workplace drug testing were published in 2004. This study was designed to determine the positivity rate in various specimen types, both in a drug using population and a population denying cocaine use. The study enrolled 200 subjects, half of whom admitted to cocaine use, half who did not. Each subject provided a urine sample, an oral fluid and a hair specimen taken from the head at the time of interview. Information on drug use, including time of last use, frequency of use, ethnicity, age, sex and hair color were recorded for each subject. The specimens were analyzed for cocaine and/or its metabolites depending on the matrix and the data is presented. Hair identified the highest number of drug users in both the admitted using population and those who denied use. Oral fluid and urine gave similar detection rates in both populations, with oral fluid slightly better in the self-reported non-using population, and urine slightly better in the self-reported cocaine user population. This is the first study where hair, oral fluid and urine were collected simultaneously from a drug using population. Hairis the most likely matrix to identify cocaine users.
© Société Française de Toxicologie Analytique, 2005